Le Kempo est une combinaison d'anciennes techniques de combat et de principes scientifiques modernes. C'est un flux ininterrompu de mouvements, une force qui peut paralyser n'importe quel attaquant. Chaque mouvement provoque une réaction particulière de notre adversaire. Chaque réaction vous entraîne vers le mouvement suivant. Chaque blocage est en même temps une attaque et chaque attaque est en même temps un blocage. Chaque mouvement engendre le suivant. Ce flux logique et continu de l'action constitue l'essence du Kempo. Le Kempo peut-être le plus meurtrier des arts-martiaux. Pour contrôler l'énergie du Kempo, vous devez d'abord vous contrôlez vous -même. Vous devez entraîner votre esprit comme votre corps en développant votre force intérieure, votre équilibre et votre harmonie au cours de l'apprentissage. Un maître du Kempo est plus qu'un spécialiste en Karaté, c'est un maître en art martial qui est d'abord son propre maître. 

PHILOSOPHIE

Shin Gi Tai Kempo signifie l'association des trois éléments:

>  Shin: représente le ciel, l'air ou le mental.

>  Gi: représente le sol, la terre ou la connaissance technique.

>   Tai: représente le corps humain.

Ainsi, l'élève du Shin Gi Tai Kempo doit étudier la combinaison de ces trois éléments parce que l'un ne travaille pas sans les autres. Par exemple, vous pouvez être mentalement fort sans accéder à la perfection parce que celle-ci nécessite aussi une bonne technique et un corps sain.


SHIN GI TAI KEMPO DU MAÎTRE DANIEL HAYEN (10DAN)

Le Shin Gi Tai Kempo est une évolution du Shin Gi Kempo. Cette évolution consiste en une restructuration complète et précise établie par Sijo Daniel Hayen.

Son but principal fut de créer un style tout à fait logique qui serait utilisable par chacun quelles que soient les caractéristiques de l'exécutant (âge, morphologie, sexe...).

Dans ce système, il travaille sur les différentes lignes de force (hauteur, largeur et profondeur) de son adversaire.

Le Shin Gi Tai Kempo cherche notamment à le déséquilibrer physiquement et mentalement afin qu'il soit complètement déstabilisé et qu'il ne puisse plus faire de « contre-attaque ». Ainsi, par alternances de coups de poing, de coups de pieds, de frappes, de clés, on peut le déséquilibrer et/ou le neutraliser.

Ce système de défense se caractérise certainement par toutes ces techniques exécutées avec une très grande rapidité et plus spécialement par une succession rapide entre les différents mouvements effectués.

L'emblème du style 

  • Le Dragon: Connu comme l'adversaire du tigre, il représente la sagesse et la partie mentale, appelé aussi "SHIN". Le fond jaune indique la première couleur mentale. Pattes avant du dragon: signifie le contrôle et la connaissance technique; les pattes sont à des hauteurs différentes. Le Dragon a toujours le choix don "GI". Pattes arrières et positionnement du corps: C'est l'élément corporel. La combinaison des trois est nécessaire, l'un ne va pas sans l'autre.

Le Shin Gi Tai Kempo provient du Shin Gi Kempo. Ce style provient de trois courants différents:

  • Pai Ga Noon chinois
  • Kosho Ryu Kempo
  • Nakamura Kempo

LES LIGNES DE FORCE

Le concept "lignes de force" est difficile à percevoir pour un néophyte car bien que celui-ci soit logique, cette vision nécessite un apprentissage préalable.Dans une optique de faciliter la compréhension de ce concept, Ed Parker a créé l'écusson universel comme une forces employées dans le Kempo. Cet écusson est un symbole géométrique à une dimension. Mais pour être perçu correctement, il devrait être imaginé dans une structure en trois dimensions. Cette structure comporte un nombre de plans et le pratiquant Kempo devrait s'imaginer au centre de ce dernier. Les lignes droites et circulaires devraient être familières pour le pratiquant du Kempo et ce dernier devrait être capable de reconnaître la figure des 8 canevas, les cœurs, les diamants, les cercles, les triangles, etc. Il aide à la compréhension des relations entre les mouvements linéaires et circulaires et les directions à suivre et améliore les connaissances de l'élève sur le mouvement. C'est une aide essentiel dans la compréhension des techniques et des formes du Kempo. Une fois compris, il peut être appliquer à tous les techiques, formes et styles de self defense. Une fois que vous avez appris à corréler les mouvements avec ce schéma de mouvements, les mouvements alternatifs deviennent instinctifs et spontanées. Ce patch devrait être porté sur la manche gauche de l'uniforme et aligné de telle sorte que le canevas coeur soit sur la pointe. 

Ainsi cet écusson vous enseigne:

  • LE CONCEPT DES ANGLES D'ATTAQUE : (ANGLES OF ATTACK) : Les huit meilleures directions à partir desquelles vous et votre adversaire peuvent attaquer ou vous défendre, sont : Le Nord, le Sud, L'ouest et l'Est, mais aussi, le Nord-ouest, le Sud-Ouest, le Nord-Est, le Sud-Est.
  • LE CONCEPT DE L'ANGLE D'ELOIGNEMENT : (ANGLE OF DEPARTURE) : Il s'agit des angles les plus appropriés pour s'éloigner lorsque vous reculez, ou lorsque vous vous échappez vers l'extérieur et loin de votre adversaire.
  • CONCEPT DE L'ANGLE D'EFFICACITE : ( ANGLE OF EFFICIENCY) : Ce concept se réfère au positionnement des pieds et/ou du corps et plus précisément, il s'agit d'un positionnement particulier du corps, permettant d'effectuer une attaque particulière de manière plus efficace ou opérative.
  • CONCEPT DE L'ANGLE DE DEVIATION : (ANGLE OF DEVIATION) : Il consiste à sécuriser l'angle désiré lorsque l'on se place en dehors de la ligne de l'attaque, tout en utilisant cette même ligne pour pouvoir effectuer une attaque plus efficace. (page 11 Encyclopédie du Kenpo).
  • CONCEPT DE LA BOITE CONCEPTUELLE : (CONCEPTUAL BOX): Il s'agit d'un concept de visualisation utilisé par les enseignants pour enseigner aux étudiants comment obtenir un bon angle d'exécution de leur technique. Il s'agit de visualiser les bords extérieurs d'une boite devant vous. Cette boite imaginaire est alors utilisée comme guide pour permettre de mieux comprendre les différents chemins et zones dans lesquelles les bras et les jambes se déplaceront en cas d'attaque ou de blocage.



  Senseï - Michaël Perez Marin
Instructor Shin Gi Tai kempo                                                
 C
einture noire 2 dan Shin Gi Tai   Ceinture noire 1 dan karate-do


Élève  direct du grand maître
Daniel Hayen
 

 10 dan Shin gi tai kempo 
 
 

 

HISTORY OF KEMPO HAWAIIAN

On peut considérer le maître Mitose James-Masayoshi, comme le véritable initiateur de la riche branche hawaïenne de kenpo.

Né à Hawaï en 1916, il retournera au Japon en 1920 avec sa famille (issue d'un clan féodal japonais).
Il va pratiquer les arts familiaux, notamment le ken-jutsu (escrime au sabre), le kyu-jutsu (tir à l'arc), le ju-jutsu et une forme particulière de kenpo : le kosho-ryu kenpo (kenpo de l'école du vieux pin).
Vers 1930, il devient le disciple du maître Motobu Choki, (membre éloigné de sa famille).
Celui-ci lui enseignera pendant six ans sa version du kosho-ryu kenpo
Dès 1936, le maître Mitose, retourne vivre à Honolulu (Hawaï) où il va commencer l'enseignement de son kenpo sous le nom de « kenpo ju-jutsu ».
Son système, combinaison de frappes, torsions et immobilisations, constitue la véritable racine de toute la grande famille des écoles actuelles de kenpo.

Il formera cinq ceintures noires qui entreront dans l'histoire :
Thomas Young qui, en 1953, devient son successeur à la tête de son club d'Hawaï ;
Edward « Bobby » Lowe qui va créer son école, puis basculer au karaté Kyokushinkai ;
Mitose Thomas Barro (fils du fondateur), aujourd'hui à la tête du kosho shorei-ryu kenpo ;
Bruce Juchnik, surnommé « le dernier disciple » : formé initialement par le maître Ed Parker, il sera formé par Mitose durant le séjour de ce dernier en prison pour meurtre ; puis il créera à son décès la Worldwide kosho-ryu kenpo Association et la Sei kosho shorei kai ;
le professeur William K.S Chow, sûrement le plus connu des disciples de Mitose, qui sera le fondateur du deuxième grand système de kenpo hawaïen, et formera des grands noms du kenpo.

William K.S Chow et l'hawaiian Kenpo 

Le kenpo hawaïen est créé par le professeur William K.S Chow, qui sera à l'origine du premier style de kenpo purement hawaïen sur l'île.
Le professeur Chow, après avoir appris le système sous la direction du maître James M Mitose (héritier et grand-maître de la branche Kosho-Shorei-ryu kenpo qui l'introduit sur l'île), va explorer d'autres disciplines telles que le karaté, le ju-jitsu, et va combiner ces apports à sa pratique familiale du kung fu wu shu de Shaolin.
Puis, il va synthétiser l'ensemble de ses connaissances, et les enrichir de son expérience du combat de rue.
Le professeur William Chow, va former un certain nombre de pratiquants parmi lesquels, certains seront à l'origine d'autres systèmes de kenpo :
Ed Parker, le créateur de l'American kenpo ;
Adriano Emperado (Sonny) à l'origine du Kajukenbo ;
Ralph Castro, le créateur du Shaolin Kenpo.
Nicholas Raymond Cerio, le créateur du Nick Cerio's Kenpo system (Souche du style abordé par les Studio-Unis d'autodéfense)
Après son décès, l'un de ses élèves, Sam Alama Kuoha, devient son successeur à la tête du kenpo hawaïen devenu le Kara-Ho kenpo.

LÉGENDE

Bodhidharma est considéré traditionnellement comme le fondateur de l'école bouddhiste Chan (connue au Japon et en Occident sous le nom de Zen) et de l'école Shaolin quan ou « boxe de Shaolin » Ce mot désigne des arts martiaux qui s'apparentent par leurs systèmes ou leurs origines aux différents monastères de Shaolin. Ce sont des styles qui appartiennent au grand ensemble des arts martiaux chinois, c'est-à-dire au wushu gong fu. Le shaolin quan fut diffusé sous différentes formes dans toute l'Asie, notamment au Japon et dans l'archipel des Ryūkyū, plus particulièrement à Okinawa, dont le Kempo le plus célèbre s'appellera karaté.

Bodhidharma (Sanskrit ; chinois : Putidamo, pinyin Pútídámó ou simplement Dámó; EFEO Tamo;japonais Bodaidaruma ou Daruma ; tibétain : Dharmottara) est un moine indien, qui vécut probablement à la fin du Ve siècle - début du VIe siècle. Un mystère plane autour de ce personnage. En effet, il n'existe qu'un seul témoignage oculaire provenant de Yang Hsuan -chih, habitant de Lo-yang, dans l'actuel Honan. Ce récit daté de 547 est intitulé Lo-yang chia-lan-chi (Annales des montagnes des monastères de Lo-yang).

Bodhidharma serait un étrange individu à la peau claire, à la barbe hirsute et au regard de braise, habillé comme un barbare du Sud (Nan). Il s'agit, selon ses dires, du fils aîné du Roi Sughanda, descendant du Bouddha, ce qui faisait de lui le vingt huitième patriarche indien. (Ce voyage est consigné dans une chronique chinoise datée de 543.) Venant des Indes, il avait demandé un entretien à l'empereur Wu de la dynastie des Liang (Liang Wudi ou Leang Wu Ti), protecteur du bouddhisme en Chine, et avait expliqué à ce dernier que malgré ses efforts et toutes les bonnes actions accomplies, il n'avait pas encore acquis l'ombre d'un mérite. Selon Bodhidharma le seul mérite concevable résidait dans la connaissance immédiate et mystique du néant de toute chose. En un mot, les temples, les statues dorées, les images pieuses, les rituels, les dons... donc tout ce que le bouddhisme représentait en Chine... ne valaient rien au regard de la recherche de l'illumination.
Cette illumination ne pouvait s'obtenir que par le biais de la méditation, Dhyâna en sanscrit. Bodhidharma, littéralement l'Illuminé, ne proposait pas moins à l'empereur qu'une nouvelle conception du bouddhisme Mahâyâna et la remise en cause de tout un système moral, philosophique et religieux auquel Wu avait consacré toute sa vie.
L'empereur le prit très mal et congédia Bodhidharma qui ne dut la vie sauve qu'au simple fait d'être le disciple de Prajnâdhara (le vingt septième patriarche)..

En l'année 520 de notre ère, Il se réfugia donc dans le plus fameux monastère de l'époque celui de la Petite Forêt, Shaolin Shi. Cependant, les moines du Monastères refusèrent de le laisser entrer. Bodhidharma s'assit alors et médita durant 9 années, fixant les murs d'enceinte du temple jusqu'à y faire des trous. Ce prodige entraîna le respect des moines qui lui permettrent d'entrer. Là, il découvre ces mêmes moines, dans un état physique épouvantable. Ce manque de vigueur était le résultat de trop longues séances de méditation et de retranscriptions interminables des textes sacrés. Il conclut que la recherche du satori (illumination) par le zen ne devait pas se faire au détriment du corps, mais plutôt par l'union corps esprit. Dans cette optique, il aurait mis au point des exercices de développement musculaire incluant une grande variété de techniques principalement basées sur l'utilisation des poings. Cette forme de combat, propagée dans tout le pays, puisait ses racines dans des méthodes guerrières de l'Inde et peu a peu se mêla aux techniques locales pour devenir le point de départ des différentes écoles de Shaolin quan. Il laissa sa doctrine à Hui-Ke, considéré comme le deuxième patriarche du Bouddhisme chinois au monastère de Shaolin-Si.

Cette « légende » est encore aujourd'hui largement perçue comme une « vérité historique » par de nombreuses publications d'arts martiaux. Sans doute faut-il rappeler:

  • Une légende est la ré-écriture sur un mode symbolique, allégorique ou poétique de faits historiques.
  • La transmission orale ou écrite d'une légende obéit à des considérations philosophiques, religieuses, morales ou idéologiques variables selon les époques.
  • De plus, d'autres erreurs peuvent se produire lorsque ces textes sont traduits dans une langue occidentale. A supposer que la traduction soit fidèle, quelle est sa signification ? De quelle langue se servit Bodhidharma lorsqu'il s'adressa à l'auteur ? Parlait-il couramment le chinois ? Voulait-il vraiment dire qu'il avait cent cinquante ans ? Si c'est le cas, Bodhidharma disait-il ce qu'il croyait être la vérité, ou parlait-il par énigmes, à la manière qu'adopteront plus tard les moines ch'an et zen?

Comme toutes les archives du temple de Shaolin ont brûlé en 1928, il est peu probable qu'on trouve jamais d'autres documents prouvant que Bodhidharma mérite sa place de patriarche du ch'an, du zen et des arts martiaux. Cependant, les arts martiaux modernes témoignent que ces enseignements ont véritablement survécu. 

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